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entremêlements
8 mars 2010

unification

Je me suis toujours demandé ce que cela provoquait à l'intérieur d'un ventre de femme lorsque une queue, grosse, ronde, longue, même adoucie après des longs ahanements de lutte, chaude, épilée, douce, entrait tout doucement comme une clef dans leur bouche, entre leurs lèvres, tout près des dents qui guettent.

Je ne peux essayer, je ne possède pas ce petit orifice tendre qui me fascine et me troue. J'ai tant de fois essayé de comprendre.
Il doit y avoir un mystère que je ne connais pas dans le plaisir de sentir sur sa langue un gland rougi, la perle de pluie qui affleure et d'enrober de ses papillles toutes affolées et ouvertes les veines gonflées d'un sexe d'homme. Quel plaisir se glisse dans l'envie d'avoir la bouche pleine ? La tétée, le souvenir de la mère, le désir de se nourrir, l'inconscient don de l'homme, cannibalisme simple, dévoration, dévotion, évocation de la féminine pudeur de la nourriture.
Je vous aime quand vous me sucez, savez-vous ? Et cet amour est un mariage, une épousaille, une connexion, deux parties devenant une, je suis votre bouche comme vous devenez par vos succions et les va et vient mon sexe de mâle. Je deviens vous, mon axe vous embroche et vous époumonne, mon pic s'enneige à votre salive, votre subtile langue s'enroule et s'emmêle à ma peau, il n'y a plus qu'un seul amalgame dans votre gosier gourmant. Alchimie de sorcière, dilution.
Je vous veux tout autour de ma queue, je vous désire en enrobage, en cadeau, en téteuse enivrée.
Je me livre, me laisse, fond. Vous étudie, je rêve. Je pense alors à votre fente, à votre intérieur, à vos battements de sang entre deux parois très douces, muqueuses oscillantes, doucement, suintantes de l'eau du désir. Je vous comprends et imagine votre bouton de joie, clitoris tendu, s'incendiant seul contre des cuisses fragiles, ou s'ouvrant et béant, picot rougissant, criant, appelant.
Je me concentre et divague, je vous crois en incendie au plus profond tandis que vous coulissez sauvagement. Je vous imagine enduite de sensualité, chaque pore enamouré, chaque bout de peau en explosion, latente, immédiate, au bord.
Je me fais sucer où ça nous prend, dans mon lit, au petit déjeuner, le soir, au restaurant, au coin d'une rue. Habillées, engoncées, nues, vous êtes devenues tout entière une superbe queue, votre corps devient le mien, appendice femelle, mon sexe c'est toi.
Pourquoi ? Je n'y comprends rien. Si j'étais vous, enfin je saurai.

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Commentaires
J
quand un homme est avec une femme ils ne sont pas deux mais quatre.<br /> Deux yin, deux yang. C'est à dire deux principes mâles, une force, une énergie protubérante qui s'enfonce dans l'autre, et deux principes femmelles, un nid, un accueil, un gant qui accueille la partie saillante.<br /> Le yin homme n'est pas le même que le yin femme, et c'est idem pour le yang.<br /> Alors, quand on se pénètre l'un l'autre, je suis bien elle et elle est bien moi, nous nous emboîtons, indissociables durant le coït.<br /> Je me rassemble juste après, quelquefois en gardant de la semence femelle et l'empreinte encore dans mon corps.<br /> L'acte d'amour, quel qu'il soit et s'il est partagé est une confusion temporaire.
V
pas de raison, sais tu, pas de raison, seulement le goût originel, celui de la tétée.. <br /> Cela commence par l'extrêmité de la langue sur votre petit bout rose, si doux, mon Dieu que votre peau est fine et douce à cet endroit ! comme autrefois le téton de la mère que l'on titille, suçote, en attente du plaisir qui va venir, mémoire primordiale.. et puis ensuite oui, ouvrir plus grand la bouche, affamée, jamais rassasiée.<br /> C'est quelque chose dont il est impossible de se lasser, impossible.. comme le nourrisson au bout du sein maternel c'est le seul moment vraiment fusionnel si tu regardes bien .. c'est pas quand tu es dans elle ou elle dans toi, c'est juste ce moment là, quand ton bout est dans sa bouche, juste là <br /> il n'y a plus de limites alors, tu es elle et elle est toi ..
L
Je ne sais à quoi peut renvoyer ce délice mais peu m'importe la raison...j'aime cela tout simplement.<br /> Finalement peut-etre est-ce aussi parce j'ai le sentiment qu'ainsi nous tenons les hommes en notre pouvoir ...enfin encore plus! rires!<br /> <br /> baisers taquins
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