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entremêlements
30 janvier 2011

dans mes rêves

Un ancien billet oublié que je viens de retrouver... parfois mes mots me plaisent, c'est amusant.
J'ai encore rêve de toi, ce sont tes images du jour, celles que tu projettes directement de ta peau à mes yeux, de ta croupe creusée à mes mains, de tes cuisses fines à mes doigts, de tes fesses espérées à mes dents. Tout en toi m'érotises, ta façon de tenir le verre qui te grise, ta bouche sur une coupe de champagne, tes doigts qui se posent, tes cheveux qui frisent, longs, à attraper par touffes et à tirer à hue et à dia, jument dressée, ton bras dans l'air qui se pose et l'entrouverture suggerée par un tissu léger, moulant, tendu, l'origine d'un monde qui est le tien, où je t'engouffrerai, de sang, de désir de ma vie qui palpite.
J'ai rêvé de toi, tu étais en ta robe noire, petite robe noire, qui te frôle, qui te précise, qui s'enrubanne autour de ton corps comme un serpent, de la soie posée sur une statue blanche de Rodin, alanguie et passive, en attente de l'accord, de l'attaque et de la prise. Je t'avais demandé de mettre cette robe, je l'aime et te l'ai offerte, t'en souviens-tu, et tes plus jolies dentelles, string, arabesques de satin et d'ajours, les seins en pointus dans de l'encorbellement. Tu es arrivée à l'heure, debout, cambrée, excitée déjà par le rendez-vous, la robe accentuant le gonflement de tes petites pointes et ta bouche rouge.
Aujourd'hui c'est surprise, tu ne sais pas ce qui t'attends, comme à chaque fois, à chaque rencontre, à chaque bataille. La chambre est belle, avec vue, la mer, les poissons, les oiseaux et des arbres odorants, un grand soleil nous inonde, un miroir, ô beau miroir, posé là comme un plaisir de connivence.
Je ne t'embrasse pas, je prends juste ta fesse droite dans ma main et je serre, fort, te pinces, te pétris déjà, tu en as presque mal. Retourne-toi, ne bouge pas. Je passe derrière et sortant de ma poche le long bandeau te le pose en serrant sur tes yeux évanouis... Tu aimais tant la lumière, tu seras dans le noir, concentre-toi dans tes odeurs, tout ton plaisir au bout de tes doigts et bientôt, très bientôt, dans ton petit cul fendu comme une brioche sucrée de tes petits déjeuners.

Tu ne sais pas ce qui t'attends, et là tu ne vois plus. Délicatement je te pose, je te guide, pas là où tu le croirais, je le vois à ta langue qui sort, je t'amène là, sur une malle bombée, rare meuble de la pièce. Un coussin moelleux t'y accueille, t'y recueille, corps offert, cadeau de mes envies d'entrailles odorantes, musc et pomme sûre.

Je t'attache à ces poignées de fer. Tu montes à cheval, belle amazone ? Ah ah ah ce n'est pas comme ça, sais-tu ? Te voilà emprisonnée, faisant corps avec l'objet lourd qui te scelle, qui te cloue. Attention, tu pourrais t'y noyer...

Je relève délicatement, doucement, le bord de ta robe, pour extirper tes fesses, les dorer à mon regard, les voir, les humer, les explorer de l'oeil. C'est bien, tu as mis exactement ce fil de tissu que j'aime, celui qui remonte en triangle ajouré tendu à craquer juste au dessus de ta naissance, de l'entrefilet de ta félure, césure et faille, sillon des champs d'été.
Tu es à moi, si belle et si bonne, tu es à moi.
De ma main grande et forte, puissante et douce, je frappe. Juste une fois. Le claquement t'a surprise tu as crié. Une marque rouge déjà s'imprime sur le globe blanc, mes doigts apparaissent en image sur ton corps. Trace de ta blessure.
Je m'éloigne, je ne parle pas, ne dis rien. Tu me sens derrière, tu es dans l'attente de l'attaque, à tes aguets diminués. Tu émets parfois de petits souffles, inaudibles et pourtant puissants de la lourdeur du désir. Envie que je t'engouffre, qu'attends-tu, vas-y, fais moi jouir, ahane moi, pistonne mon petit con en ouverture triomphale, triture mon rideau de théâtre, celui qui cache l'obscène, qui se commande au bouton, qui ferme sans fermer, qui entrebaille. Mon oeil etouffé est là, derrière le pli et attends les trois coups, trac et angoisse, le plaisir ne peut que venir, tu es l'acteur, le public, le critique et l'auteur...

Ta bouche sent le gland qui se pose à l'orée de ta lèvre. Tu n'as pas entendu. Avant la bouche tu avais senti la goutte de foutre qui en suinte, nez en proue, en émoi total, tu ne pouvais pas ne pas avoir senti. Ta bouche grande ouverte gobe cette queue gonflée, raidie, puissante. Tu l'engames, la gobe, la dévore, toute en ta gorge, les lèvres qui serrent, serrent, étau de rouge douceur. Tu suces si bien, sais-tu, tu sais ne prendre que le petit bout, juste la pointe du bâton qui te malmènera, et lécher, lécher, lécher. Tu manges, tu te nourris, te repais.

Sur tes joues du rosi et dans ton ventre de petits cris.

Je te dis quelque chose, une douceur de l'amour, chienne jolie, baiseuse exagérée, salope emmitouflée de ton sexe cru, chatte griffue, un truc que tu sais, que je sais, que tu aimes.
Ma voix t'a fait sursauter, je suis derrière, dans l'axe exact, prêt à te clouer. Mais alors, ces couilles, cette queue ? Qui ?
C'est le moment exact où il le faut, je pénètre avec la rage du marteau-piqueur ton cul qui n'en peux plus. Tu cries, tu jouis. Tu es vaincue, prête. Dans l'éclair d'un instant arraché.

Surtout ne parle pas...

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